Salzburger Tageblatt - C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Euronext
AEX -0.2% 894.62
BEL20 -1.29% 4459.08
PX1 -0.59% 7682.46
ISEQ -0.11% 10665.87
OSEBX -0.39% 1508.97 kr
PSI20 -0.05% 6996.4
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 0.45% 2927.29
N150 -0.02% 3470.22
C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale
C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale / Photo: FRANCK FIFE - AFP

C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Porté par sa courte mais précieuse victoire à Londres à l'aller (1-0), le Paris SG a rendez-vous mercredi avec son public pour écrire face à Arsenal au Parc l'une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de Ligue des champions.

Taille du texte:

Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern à Lisbonne, mais la période de pandémie était alors bien moins propice à la fête collective.

Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux pour atteindre le dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale.

Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n'auraient pas pu obtenir de billet.

Depuis la victoire à l'Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s'il n'était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d'écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente.

Il faudra aussi oublier la demi-finale retour de l'an dernier -- défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d'élimination -- alors même que le Parc devait transcender les joueurs.

L'entraîneur Luis Enrique l'a confié fin mars: "Je travaille tous les jours pour éviter le relâchement. Tous les adversaires recèlent des difficultés et ont la motivation de nous battre. L'excès de joie peut te brouiller les idées".

A l'aller justement, le PSG a peut-être profité de cet apparent "excès de joie" d'Arsenal qui venait d'éliminer le Real Madrid, en surprenant les Anglais dans leur stade avec un but précoce d'Ousmane Dembélé.

- Forcer le destin -

Celui qui s'est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en "faux numéro 9" en décembre) devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie sur blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.

Le club a rassuré sur son compte vendredi, estimant que son "étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite (...) évoluait favorablement". Ousmane Dembélé a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était "disponible" pour jouer la demi-finale.

Les autres de l'entraîneur ne sont pas convaincants pour le rôle de "faux neuf", entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n'a jamais convaincu dans ce registre si particulier.

De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre le retour de suspension du milieu de terrain Thomas Partey. Sa présence pourrait changer la physionomie du match par rapport à l'aller, où Paris avait globalement réussi à contrôler l'entre-jeu londonien.

- "Rage" -

Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu'il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).

"Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu'un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi", a regretté l'entraîneur Mikel Arteta.

"Ce que nous avons créé maintenant, c'est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale."

Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n'était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitième de finale, avant d'assurer l'essentiel contre Aston Villa en quarts.

De quoi nourrir, chez les supporters, l'espoir d'une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.

H.Kohl--SbgTB